28 Nov 2022
Mon séjour missionnaire au Madagascar
Le directeur national des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) au Canada francophone est au Madagascar. En effet, le père Yoland Ouellet, o.m.i., se retrouve en ce moment dans ce pays du continent africain où il a l’occasion de visiter les nombreux projets soutenus par Mission foi (l'Œuvre de la propagation de la foi) et Prêtres de demain (l'Œuvre de Saint-Pierre-Apôtre), ainsi que de constater, sur le terrain, les réalités que vie l’Église malgache.
Nous publierons ses nouvelles périodiquement. Suivez le père Ouellet alors qu’il nous fait découvrir son parcours missionnaire au Madagascar.
Après 18 heures de vol et une arrivée à 2h du matin, je me retrouve enfin au Madagascar. Mon séjour commence avec une visite à l’évêché de l’archidiocèse d’Antatanarivo, capitale du pays.
Je visite ensuite le bureau du directeur national, le père Jean-Claude Rakotoarisoa. Le père Rakotoarisoa, qui est aussi vicaire générale du diocèse de Tsiroanomandidy, se dit bien loin de notre univers communicationnel mais désireux d’apprendre. Au bureau national des OPM au Madagascar, il n’y a qu’une secrétaire à plein temps. Il compte donc sur une équipe de trois prêtres et trois laïcs pour l’aider dans son travail et faire la planification des activités avec eux au rythme de trois rencontres par an, surtout pour la Journée mondiale des missions et pour l’Œuvre de l’Enfance missionnaire. Il me montre ses outils d’animation, notamment le calendrier qui est imprimé à 15 000 exemplaires pour donner une visibilité aux OPM.
Après un diner au lycée du Sacré-Cœur, j’ai la chance de m’adresser à tous les évêques du pays, réunis en conférence épiscopale dans la capitale. Je leur présente ce que font les OPM au Canada francophone, ainsi que nos contributions canadiennes de ces trois dernières années pour le soutien de leur Église locale, à leurs séminaires et à l’Enfance missionnaire. J’ai l’occasion d’échanger avec les évêques qui me demandent, entre autres, comment mieux faire pour répondre aux exigences de rapports sur les projets réalisés, afin de pouvoir avoir de l’aide des OPM dans les nouveaux diocèses où tout est à bâtir.
Au terme de notre échange, les évêques m’expriment leur reconnaissance pour les OPM au Canada qui les soutiennent d’année en année. J’y rencontre par cette occasion l’évêque en charge des missions, et le sympathique évêque de Toamasina, le cardinal Désiré Tsarahazana qui fut nommé en 2018 par le pape François.
Enfin, je visite le Grand séminaire Sainte-Thérèse de L’Enfant-Jésus avec lequel nous avons le parrainage de séminaristes. Je rencontre plus de 200 séminaristes venant de 13 diocèses.
Le recteur, le père Abdon Rafidison, fait l’historique des lieux puis un séminariste témoigne de la formation qu’on y reçoit. Après une prise de parole sur l’Œuvre de Saint-Pierre-Apôtre pour les séminaristes dans le monde, j’explique comment fonctionne le système de parrainage de séminaristes au Canada. J’accueille ensuite leurs questions : Pourquoi si peu de séminaristes au Canada francophone ? Est-ce la formation offerte qui ferait défaut ? Pourquoi le Pape a-t-il visité le Canada et demandé un pardon de façon répétitive ? C’est une belle occasion de parler de la mission de réconciliation avec les peuples autochtones dans notre pays.
En fin de journée je suis accueilli à la maison provinciale de ma congrégation, les Oblats de Marie-Immaculée.
Suivez le père Ouellet sur notre page Facebook alors qu’il nous fait découvrir son parcours missionnaire au Madagascar.
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