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23 Août 2024

Renouveler la passion pour la Mission à l’aube du Jubilé de 2025

En congrès à Bogotá, en Colombie, pour la célébration des cent ans du premier congrès missionnaire du monde, nous avons été interpellé à relever plusieurs défis dans la Mission. Une bonne préparation au Jubilé de 2025.

Le cardinal Louis Antonio G. Tagle, pro-préfet du Dicastère pour l’Évangélisation, nous a rappelé que nous sommes des pèlerins d’espérance (thème du Jubilé 2025), et que cela commence avec nos proches, en famille, entre amis, et là où nous travaillons. Nous cheminons ensemble et sommes évangélisateurs les uns les autres, car nous sommes à chaque jour appelés à être davantage transformés dans la vie nouvelle et dans des engagements nouveaux au nom de notre foi. C’est un pèlerinage commun, de personnes et de cultures : celle des jeunes, du continent digitale, des immigrants, des indigènes, et celle des pauvres aux multiples visages.

Pour trouver des perspectives d’avenir pour la Mission, nous avons plein d’intuitions partagées par saint Jean-Paul II et par François. Nous avons une vision en gestion, en espérance, dit Jesús Emilio Osorno Gil, missionnaire xavérien. La Mission vient de Dieu, et tout baptisé est un envoyé qui a reçu l’essence de la Mission. Encore faut-il qu’il se branche toujours sur l’Évangile, la présence eucharistique et l’Esprit pour trouver la grâce, la force et le courage d’aller vers les périphéries pour apporter la Bonne Nouvelle avec une spiritualité missionnaire. Un chrétien non-contemplatif n’est pas un véritable chrétien. (?)

L’Esprit nous interpelle d’aller courageusement relever divers défis culturels, politiques, religieux, économiques, générationnels, philosophiques et théologiques. Il nous pousse à franchir diverses frontières ou zones d’ignorance; à lutter contre les injustices et les inégalités que subisses les marginés, les peuples qui sont traités dans l’indifférence. Être une Église en sortie nous demande d’être aussi créatifs, d’être toujours en dialogue synodal. Mais aussi de bien discerner quand on est au cœur des cultures qu’on osera aller transformer par l’Évangile et la grâce de la vie nouvelle. Que l’Esprit nous guide vers les nouveaux horizons de la Mission par un exercice d’imagination, de rêve, et d’espoir.

Se référant à la Parabole de de la brebis perdue, on nous interpelle à laisser les structures institutionnelles sans engagement missionnaire, sans soucie de la Mission. Pour le pape François, la paroisse non-missionnaire n’est pas une paroisse chrétienne. Les diocèses trop narcissiques ont un grand besoin de conversion pour changer toute sa structure ecclésiale pour une identité ecclésiale et une option missionnaire… pour évangéliser tous et toutes ensemble avec passion. Pour cela, demandons la grâce d’union avec le Christ et l’Esprit, forces de la Mission et du cheminement synodal afin d’y trouver les nouveaux paradigmes, les nouveaux engagements ad gentes afin de poursuivre courageusement la construction du Royaume, et d’une humanité nouvelle. Le Christ nous dit : « Vous me verrez, je suis là dans la Galilée des nations, des cultures, déjà à l’œuvre » (cf. ).

La capitale colombienne porte le nom de Santa Fe de Bogotá (Sainte foi de Bogotá). Plus de 1400 participants y ont renouvelé leur passion pour la Mission et tracé des voies d’avenir, à ce congrès centenaire! Que cela nous inspire des pas nouveaux, dans la foi, pour adhérer davantage à la mission divine de Dieu qui va transformer ce monde en attente d’une humanité nouvelle.

 

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