09 Juin 2023
Disciples-missionnaires au service des OPM au Canada
Deux nouveaux directeurs diocésains des OPM au Canada francophone, ont été nommés pour faire la promotion et la sensibilisation des OPM dans leurs diocèses respectifs. Voici leurs propos que nous avons recueillis.
Deux nouveaux directeurs diocésains des OPM au Canada francophone, ont été nommés pour faire la promotion et la sensibilisation des OPM, et assurer le service de formation et d’animation missionnaires des Œuvres dans leurs communautés respectives. Il s’agit du père Nestor Niyontwari, f.d., pour le diocèse d’Edmunston, et du frère Mario Béland, s.m., pour l’archidiocèse de Gatineau. Nous leur avons posé quelques questions pour mieux les connaître.
Comment voyez-vous votre nouveau rôle à titre de directeur diocésain pour votre diocèse?
Mario Béland – Je vois mon rôle comme une courroie de transmission entre les OPM et le diocèse. Essentiellement, faire suivre les informations, sensibiliser, via l’infolettre du diocèse, différents enjeux importants pour les OPM.
Nestor Niyontwari – J’estime que mon rôle, comme directeur diocésain des OPM, est de sensibiliser les chrétiens de mon diocèse à participer à la vie apostolique de l’Église. Comment? En leur faisant connaître la réalité de la situation actuelle en matière d’évangélisation dans le monde, en leur faisant prendre conscience de l’urgence et de la nécessité de la Mission, en leur faisant comprendre que la Mission est la leur et en suscitant en eux, et pour la Mission, un esprit de prière, de sacrifice et de témoignage.
Pour vous, qu’est-ce qu’un disciple-missionnaire et en quoi est-ce important?
M.B. – Un disciple, c’est quelqu’un qui suit; un missionnaire, c’est quelqu’un qui est envoyé. Ceci étant dit, un disciple-missionnaire c’est quelqu’un qui est envoyé par son maître, pour accomplir ce que son maître lui demande. J’ai en tête le titre d’un livre de notre évêque, Mgr Durocher: Appelé par mon nom, envoyé en son Nom. Il est important pour un missionnaire de se rappeler qu’il est envoyé. Sa mission dépasse sa petite personne. Il l’accomplit avec sa personnalité, ses qualités, ses faiblesses… Bref, avec toute son humanité.
N.N. – Nous sommes disciples parce que nous avons choisi celui qui nous a choisis le premier, le Christ. Comment ? En soumettant notre volonté à la sienne. Laquelle ? « Que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm 2,4). Nous sommes missionnaires parce qu’il nous envoie en mission. Laquelle ? « Faire des disciples » (Mt 28,19). C’est-à-dire approcher les gens à la vérité qu’est Jésus-Sauveur. Comment ? En leur transmettant ce que nous avons appris de lui et en appelant à sa mise en pratique (cf. Mt 28,20). On est disciple pour faire des disciples. À moins de témoigner de Jésus, on n’est son disciple que de nom.
Pourquoi est-il important de s’occuper de la Mission ici comme ailleurs dans le monde, là où les gens en ont le plus besoin?
M.B. – La rencontre de Jésus ressuscité devrait semer dans nos cœurs un sentiment de joie et de paix profonde, qui nous invite à la partager avec les gens autour de nous. Il est aussi très important d’être au courant de ce qui se passe à travers le monde. Trop de gens souffrent beaucoup plus que nous. Là aussi, il faut porter joie et paix profonde.
J’ai eu la chance de faire quelques expériences missionnaires. J’ai vécu huit ans au Sénégal et plus d’un an au Cameroun, puis j’ai vécu six ans à Rome. J’ai fait l’expérience d’être l’étranger ailleurs. Ce n’est pas facile de s’acclimater à une nouvelle culture. Qu’on le veuille ou non, nous avons tous des réticences culturelles. Je comprends très bien ces étrangers qui disent comme Obélix: « Ils sont fous, ces québécois ».
N.N. – S’occuper de la Mission ici et ailleurs est une recommandation de Jésus à ses disciples: « Vous allez recevoir une puissance, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la Terre » (Ac 1, 8). Baptisés, nous sommes donc missionnaires de partout, à commencer par là où nous sommes, comme les disciples de Jésus à Jérusalem. Ensuite, chez nos voisins avec qui nous partageons nos convictions, comme les disciples de Jésus en Judée. Puis chez d’autres qui pensent autrement que nous, comme les disciples de Jésus chez les Samaritains. Étant donné qu’il ne peut y avoir de salut en d’autre personne qu’en Jésus (cf. Ac 4, 12), et que ce salut est proposé à tous, partout où se trouve la personne humaine, là est notre terrain de mission.
(Dans la photo, de gauche à droite: P. Nestor Niyontwari, f.d., et Fr. Mario Béland, s.m.)
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